« De quoi la solitude est-elle le manque ? »

- L’absence de quelque chose ne devient un manque que si le besoin s’en fait sentir.
- La solitude peut  être subie et ressentie comme de l’isolement, ou choisie, par défaut, prudence ou préférence.
Quelque soit la cause de la solitude, il y manque :
- Les relations: même superficielles, elles satisfont nos penchants grégaires.
- Les échanges avec les autres permettent de se situer, de découvrir d’autres points de vue.
- L’altérité qui aide à objectiver, examiner ce que l’on sent à la lumière d’un autre permet des interactions entre zones rationnelles et émotionnelles.
- La présence physique, mais on peut se sentir seul dans la foule, ou dans une relation.
- La compréhension, la reconnaissance, l’expérience par identification
- Le dialogue qui permet d’explorer la pensée par l’échange d’idées.
- L’autre affirme et confirme mon existence.
- De la structure dans le temps, de pouvoir coordonner ses activités avec d’autres.
- La qualité des contacts est plus importante que leur nombre.
- Vaut-il vraiment mieux être seul que mal accompagné ?
- A défaut de présence réelle, les échanges virtuels ou par réseaux prennent le relais.
- La lecture, la méditation, la prière peuvent combler ou relativiser le temps de la solitude.
- Parfois la solitude est désirée afin de reprendre contact avec soi, de se retrouver.