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~~ Au fil du Verre d'Eau ~~

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~~ Au fil du Verre d'Eau ~~
7 mars 2020

« Qu’est-ce que la passion ? »

- Inclination impérieuse et exclusive, la passion est subie.
- Affect passif, inaccessible à la raison, il supplante tout le reste.
- Faiblesse, impuissance de la volonté, elle s’apparente à une addiction.
- Dérivant d’une émotion forte, la passion tente de la recréer, de l’attiser.
- Serait-ce la satisfaction d’une pulsion vitale, plus ou moins sublimée ?
- Emotion subjective, la passion pousse à agir, mobilise l’énergie.
- La passion dans un domaine donne un enthousiasme contagieux. 
- Le plaisir d’exercer une capacité se renforce par la reconnaissance.
- Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion (Hegel).
- La passion, modérée ou endiguée par la raison, peut donner sens, aider à la réalisation de soi.
- Emotion irraisonnée, à éviter pour atteindre l’ataraxie (l’apathie ?), ou moteur de toute ardeur à vivre ?

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29 février 2020

« Pourquoi la croissance augmente-t-elle les inégalités ? »

Il semble bien difficile de faire de la philosophie sur un sujet socio-économique,
néanmoins, voici quelques idées proposées        
- Une croissance non liée à une augmentation de population crée des besoins.
- Les proportions des postes du budget des ménages varient selon les époques.
- Les inégalités posent-elles des problèmes si les besoins de base sont couverts ?
- Une croissance exogène ou endogène augmente le niveau de qualification exigée.
- Le rôle de l’état est de réguler et d’assurer les infrastructures et l’enseignement public.
- L’état fait l’idiot utile du capitalisme.           
- La création monétaire sans augmentation de production de biens cause une croissance artificielle.
- Le déséquilibre entre ceux qui détiennent la dette et les débiteurs se creuse.
- L’investissement bénéficie d’une prime de risque, mais le risque pour la santé du travail n’est pas compensé. 
- L’investissement environnemental n’est pas pris en compte.
- La croissance mesure une augmentation de quantité, quel indicateur pour la qualité et la durabilité ?     

 - Commentaires
10-03-2020
La question même ici, à mon sens, n'en n'a précisément pas..! = L'on pourrait tout-aussi-bien se demander : " pourquoi l' ABSENCE de croissance augmente-t-elle les inégalités ? "
En périodes de Croissance comme de Stagnation, ce sont les Institutions dites "extractives" (clientélisme et monopoles), qui entravent le projet d "égalité des chances" ; alors que les institutions "inclusives" favorisent (elles) les innovations, la saine concurrence et le maintien d'une prospérité en équilibre.
-Rman -

 

22 février 2020

« Qu’est-ce que l’ennui ? »

- Il est la conscience aigüe du temps qui passe, inutilisé.
- Quand je m’ennuie, c’est signe que je ne suis pas sur mon chemin.
- Privilège du confort ou  fardeau de la nécessité ?
- Signe d’impuissance, d’incapacité d’action, ou d’impatience (ne pas perdre son temps).
- L’ennui appelle-t-il à ‘tuer le temps’ (divertissement) ou à ‘laisser le temps au temps’ pour se réaccorder.          
- L'ennui naquit un jour de l'uniformité. (Houdar de la Motte)
- Il peut venir d’un manque de richesse dans les interactions, ou des conventions (langue de bois).
- Il est absence de désir, de joie, de curiosité ou d’imagination ?
- La maîtrise des pulsions peut les occulter, étouffant les désirs.
- L’ennui est-il signe de stagnation de l’évolution sociétale (‘fin de l’histoire’) ?
- ‘ Nous ne savons plus féconder l’ennui’ (Paul Valéry).       

15 février 2020

« Quelle est la place de l’absurde ? »

- L’absurdité est contraire à la raison ou au sens commun, sort de la logique. 
- L’absurde questionne notre exigence d’avoir une explication ou une signification.
- Il est un révélateur d’une inadéquation de notre représentation du réel.
- Est-il dans le fait, la perception, ou son interprétation ?
- Il apparaît lorsque les outils descriptifs ne peuvent faire sens.
- L’audace paraît absurde, pourtant c’est la seule manière de créer, d’évoluer.
- L’humour est une forme de libération de contraintes, il dévoile une structure ou détruit celle qu’on croyait, le ‘nonsense’ anglais est proche de l’absurde.
- Derrière l’absurde se trouve une question existentielle, sa prise de conscience met en question le mode de vie, ou oblige à créer un sens par ses actions. (tous Sisyphe ?)
- Le raisonnement par l’absurde prouve la vérité ou la fausseté d’une proposition par la fausseté d’une conséquence (apagogique).
- Le mécanisme cérébral nous pousse à viser la cohérence, on ne peut se dérober à la recherche de sens.
- Apparition d’une faille ou constat d’impuissance ? 

8 février 2020

« Pourquoi la Chine a une pensée dynamique et l’occident, statique ? »

- Après Héraclite, la philosophie s’est  dirigée vers la recherche de vérités, d’idéal, de la rationalité, elle s’intéresse au fait de connaître, alors que la sagesse se contente de réaliser, d’accompagner le cours des choses ‘un sage est sans idées’ (cf F. Jullien).
- Penser le processus est différent de penser la situation (initiale et escomptée). 
- Les contraires sont deux aspects complémentaires d’un même concept en orient ou des opposés qui s’affrontent en occident.
- La sagesse orientale considère le potentiel, la propension sur laquelle s’appuyer, la voie à suivre.
-D’un coté, le monde est  crée à partir du néant ou du chaos, de l’autre il est passage de l’indifférentié au différentié manifeste, c’est la configuration qui importe.
- Le respect et soutien au développement immanent des choses versus travailler à adapter le monde à nos besoins, revient à la différence entre forces d’adaptation et celles de progrès.
- La pensée du groupe prime en orient tandis qu’en occident c’est l’individu qui compte.
- Les plans d’action en Chine se font à long terme (50 ans), nous peinons à voir plus loin que la prochain vote.
- Le développement de la science crée de plus en plus d’invariants, mais aussi de relativisme, de dualité indéterminée, nous invitant à penser trajectoire plutôt que position.
- La mondialisation de l’économie ne menace-elle pas de d’amenuiser la pensée de l’harmonie en orient, ainsi que de nous déboussoler dans une société sans projet ?   

 

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1 février 2020

« Comment améliorer le contrôle social ? »

- Oppressif dans les petites communautés, trop lâche dans les grandes villes, le contrôle social pousse au respect de règles tacites pour renforcer le sentiment d’appartenance.    
- Qu’est ce que l’améliorer, le rendre plus efficace, plus ou moins coercitif ?
- Le contrôle social ajuste l’éducation au groupe et aux conditions.
- Induit-il l’adaptation du comportement ou la dissimulation, l’hypocrisie ?
- Il est plus efficient dans un groupe homogène, aux mêmes priorités
- S’l y a contrôle, il y a des normes, mais celles-ci évoluent dans la pratique.
- Il faudrait que les normes soient acceptées et rationnellement reconnues.
- La disparité des groupes le rend inopérant si l’inclusion n’est pas souhaitée. 
- La stigmatisation a pour effet la recherche d’un groupe alternatif, une réappropriation de sa différence.
- Le contrôle social devrait agie sur la conscience de la conséquence de ses actes.
- Il est plus actif dans le dialogue direct, dans le travail en commun, vers un même but,
- Il faut que chacun accorde une valeur subjective aux valeurs génériques.

25 janvier 2020

« Qu’est-ce que la beauté ? »

- Appréhension d’une expérience sensible de re-connaissance
- Elle est la qualité octroyée à l’objet d’une sensation de plaisir instantané.
- La beauté provoque une émotion, de l’enthousiasme.
 Appréciation ressentie lors de
-  La sélection instinctive d’un aspect biologiquement favorable à la survie de l’espèce (signes de fertilité, source d’eau, promesse de nourriture).
- Le soulagement de percevoir une solution à un problème non résolu, l’expression d’un sentiment confus, du passage de l’inconscient au conscient.
- Le rappel d’une expérience agréable, dans un contexte inattendu.
- L’impression que la complexité n’est ni trop grande, ni trop faible.
- Elle est une réaction affective à une solution cognitive.
- Elle est éprouvée devant l’harmonie, l’équilibre.
- L’harmonie dépend-elle de critères naturels, universels ou culturels ?  
- Les  tensions vers ou autour de l’équilibre suscitent l’émerveillement (danse, musique), admiration des capacités physiques ou projection ? 
- Elle est dans l’adéquation entre la perception émotionnelle et le fonctionnement de l’esprit.
- Qu’est-ce qui fait la beauté d’un ciel d’orage, d’une montagne, de la tempête ?
- Elle réfère à une expérience intime est singulière, mais est assez universelle pour que le concept ait un sens discernable par chacun.

- Commentaires
01-02-2020
FOUTAISE ! = Le concept ' universel ' de la beauté.., n'a AUCUN sens !
> Chacun ressent comme étant ' beau ', ce qui personnellement le SEDUIT.
Les autres considérations ne sont que du blabla. 8ù}
-Rman -

18 janvier 2020

« Qu’est-ce que réussir sa vie ? »

- Une vie peut être réussie sur plusieurs plans: matériel, intellectuel, social ….
- Satisfaire ses besoins, ses désirs, parfois par des chemins détournés.
- L’éventail de réussite est très large, la reconnaissance peut être ultérieure.
- Le bonheur vient de surcroît, il se ressent dans la progression. 
- Ne serait-ce pas  le fait de pouvoir accorder ses actes et ses principes de vie ?
- Laisser une trace ou être un maillon de transmission ?,
- Réaliser ses rêves d’enfant, les rêves sont l’expression d’un désir à décoder.
- C’est un jugement personnel à la fin de sa vie, si on ne regrette pas ses actes.
- Si on croit avoir raté sa vie, essayer de réussir sa journée.
- Développer ses potentiels (il faut l’apprendre en le faisant), mais une vie est-elle réussie par les actes posés ou par les interactions ?
- Le destin ne dépend pas toujours du hasard mais aussi de soi (travail sur soi ?)
- Expérimenter, tirer parti des imprévus, assumer ses choix.

 

21 décembre 2019

« Y a-t-il encore des enjeux moraux ? »

- Tout acte, tout choix met en jeu des valeurs morales.
- L’enjeu est variable selon les priorités prises en compte.
- Les critères de jugements reconnus comme valables dans un cercle social sont de plus en plus flous, ils sont utilisés dans les réseaux sociaux pour discréditer des personnes.
- Les enjeux sont devenus des moyens d’argumenter et non des fins.
- Les considérations financières peuvent se révéler incompatibles avec des valeurs humaines.
- Quels sont les valeurs mises en balance ? , l’honnêteté intellectuelle, le respect du vivant, la justice, l’équité, la pérennité, la garantie du bien public ?
- La politique prend en considération des enjeux collectifs distincts de ceux des individus. 
- Les enjeux diffèrent selon le niveau d’implication, l’investissement,
- L’éducation du public, son information change l’éclairage sur les enjeux éthiques.
- Les enjeux économiques masquent les autres enjeux, par leur appréciation plus aisée.
- L’exemplarité des comportements porte des bénéfices différents à long terme.

14 décembre 2019

« Comment accepter de ne pas savoir ? »

- Savoir peut s’entendre à plusieurs niveaux:
   avoir connaissance d’un fait (statique) ou d’un évènement (dynamique),
   identifier les raisons d’un effet,
   comprendre le mécanisme, étape par étape,
   avoir un savoir-faire, de l’expérience….
- Le savoir universel est illusoire, les limites en sont le manque de temps, d’intérêt, d’énergie, l’accès à l’information.
- Les limites sont encore le blocage sans analyse préalable, le manqued’ouverture, d’esprit critique.
- On ne peut chercher à savoir que ce qu’on sait ignorer.
- Désire-t-on savoir pour anticiper,  par curiosité ?
- Le cerveau pousse-t-il à toujours apprendre ?, est-il plus que le moi conscient ?
- Parfois, le déni, le refus du savoir protège de la déstabilisation.  
- Un moyen est de croire savoir, l’assentiment sans réflexion.. 
- Accepter les limites, est-ce renoncer ?      
- Accepter de ne pas savoir, est-ce en accepter les raisons (le manque de temps, la mort ?)
- La non-acceptation nous ronge-t-elle ou nous met-elle en mouvement ?
- La sagesse est le rapport au réel, elle prend en compte les limites naturelles (aussi le dépérissement de nos facultés ?).
- Le lâcher prise sur ce sur quoi on ne peut agir évite l’anxiété..
- L’intuition peut résoudre un problème en laissant le temps de la maturation.

7 décembre 2019

« L’art permet-il de changer la perception du monde ? »

- Les sens servent à identifier, à reconnaître, à découvrir.
- La beauté se juge au plaisir procuré ou promis.
- Le plaisir esthétique vient-il de la simplicité d’appréhension, ou de la surprise ?
- Une oeuvre se reçoit affectivement, au-delà de notre perception immédiate.
- La perception est une traduction du signal reçu, elle s’accoutume, peut-elle s‘éveiller ?
- L’artiste veut s’exprimer, transmettre sa vision des choses ou son émotion.
- Chacun a sa propre sensibilité, l’accès à celle d’un autre élargit le champs du regard, l’espace des possibles.
- La perception peut donc évoluer, change-t-elle la représentation interne ?
- Une oeuvre qui interpelle fait réfléchir, l’assimiler revient à inclure les informations perçues dans notre modèle, en faisant de nouveaux liens ou en modifiant la structure.
- L’art établit une distance, une mise en perspective, on découvre sans être impliqué.                
- L’éblouissement force au travers la protection de l’endoctrinement.            
- L’accès à la création est de l’affectif qui touche le cognitif.
- La transgression de l’ordre établi, la subversion stimule l’intellect.
- L’art et ses courants ne peut-il pas aussi endoctriner, égarer ou scléroser notre perception ?

30 novembre 2019

« Quels sont les ‘implicites’ de la sexualité ? »

- Sont implicites, les éléments liés sans être formulés.
- Les notions connexes le sont culturellement, leur rapprochement se déduit des comportements, de l’observation, elles sont propres à un groupe, (d’âge, d’origine, social).   
- La sexualité est un sujet malaisé à aborder, sauf dans l’humour qui libère des tensions.
 Quels sont donc les ‘attendus’ de certaines attitudes ou habitudes ?
- Le désir est notre part animale, qu’il faut déguiser, transcender.
- La discrétion sur la relation est attendue.
- La sexualité ne concerne que les adultes (jeunes et beaux ?)
- Une relation suivie implique un attachement exclusif (hormis formulation explicite).
- L’amitié homme – femme est équivoque.                 
- Accepter de diner plusieurs fois, ou des cadeaux, équivaut à consentement
- Le baiser sur la bouche est interprété différemment selon le sexe, la culture.
- Les gestes d’affections peuvent être source de malentendus.
- Certains mots, vers, sont des messages implicites (Mignonne, allons voir si la rose….)  

9 novembre 2019

« Avons-nous cessé de valoriser la raison ? »

- Ά voir les méthodes de propagande, les infox, les messages haineux, il semble que la raison ait perdu du terrain.

- Elle se développe par l’apprentissage des mathématiques, mais aussi dans l’argumentation.
Quel sont ses atouts ?
- La raison permet l’articulation structurée et logique des pensées.
- Elle participe à la méthode cartésienne, à l’esprit critique.
- Pour les Lumières, elle est une arme pour combattre les préjugés qui maintiennent dans l’obscurantisme.
- Dans un système donné, elle permet l’interprétation du réel et la prévision des conséquences.
- Sur des bases communes, elle permet des déductions partagées, et cohérentes.
- Elle permet la démarche scientifique, la démonstration et la réfutation.
Mais…                                         
- Peut-elle nous aider à déceler une information partielle ou partiale ?
- Nous permet-elle un meilleur accès au réel, ou n’ajuste-t-elle que son système de représentation ?
- La raison suffit-elle à faire des choix mobilisateurs, à faire du lien ?
- Laisse-t-elle de la place à la créativité, à l’intuition ?
- La raison implique la croyance.
- On raisonne sur base d’un consensus à un moment donné, valide temporairement.
- Même si les informations ou percepts sont avérés, ils ne sont qu’un point de vue, et nous les interprétons inconsciemment selon notre système mental et de valeur.

2 novembre 2019

« Peut-on s’épanouir dans le travail ? »

- S’épanouir serait, pour un être, atteindre son plein et harmonieux développement.
- Le travail, en tant que principale activité sociale, permet-il ce développement ?  
- Cela dépend des conditions et des moyens.
- La possibilité de choix, l’adhésion au but, le sens donné à son action, aident à s’y sentir engagé.
- Le travail peut être l’occasion d’apprendre, de se perfectionner, de découvrir.
- Pour s’épanouir, il faudrait pouvoir ‘faire oeuvre’.
- La possibilité d’évolution vers ce qui nous motive, la créativité  sont  des stimulants.
- Le but est important, mais aussi le processus, l’ajustement qui mène à une maturation, la prise de conscience de ses moyens, la capacité de perfectionner un ‘savoir faire’
- Le fait de travailler n’est-il pas, en soi, formateur ? ‘Acte par lequel l’homme se produit lui-même’ (Hegel).
- Le travail en commun donne une sensation de faire groupe, la coopération aide à la socialisation.                      
- L’épanouissement va de pair avec les conditions de travail qui le permettent, la possibilité de s’organiser, la gestion du stress, des relations harmonieuses avec les collègues. 

26 octobre 2019

« Peut-on échapper à la manipulation ? »

- Manipuler, c’est agir de manière à obtenir de l’autre ce qu’il ne voulait pas nécessairement au départ.
- L’éducation, la publicité, les médias, l’information sont susceptibles d’être des instruments de manipulation.
- Elle n’est pas uniquement verbale, l’image, le ton, le regard, la musique peuvent en être des outils.         
- Elle peut ne pas être consciente, comme dans la transmission d’infox, ou … la séduction.
- La manipulation de l’opinion publique utilise différentes stratégies, l’instillation à petites doses, la désinformation, la mise en exergue d’un aspect mineur, l’infantilisation, le discrédit, la  diversion
- Pour se défaire d’un conditionnement, en faut-il un autre ? ou un sursaut de dignité ?
- On ne peut y échapper, mais en réduire les effets, s’en affranchir, n’y pas donner prise.
Comment l’éviter ?                   
- Il faut d’abord en prendre conscience.
- Se méfier des théories qui expliquent tout: ‘ L’idéologie c’est ce qui pense à votre place’ (J-F. Revel)
 ‘La manipulation commence quand la clarté n’est plus un simple accompagnement de l’argumentation, mais qu’elle s’y substitue’. (P. Breton)
- En étant attentif à ses ressentis.    
- Il faut garder l’esprit ouvert, examiner les différents points de vue, mettre le sien en doute et après réflexion, se faire une nouvelle opinion. Mais le doute est inconfortable, parfois on est tenté de le lever à bon compte.
- Par un travail intérieur qui interroge les sources de ses certitudes.

23 octobre 2019

« Faut-il parler du bien ou du moindre mal ? »

- Le ‘bien’ est moins aisé à cerner que le ‘mal’, dont les effets sont manifestes.
- Le mal paraît concret, le bien: abstrait, un idéal vers lequel tendre.
- ‘Tous les hommes recherchent ce qui leur apparaît comme bien’ selon Aristote, mais peut-on l’apprécier de manière objective ?
- Chacun cherche à satisfaire ses instincts, sans dommage pour autrui, (en évitant de se faire rejeter), parfois en les sublimant pour qu’ils soient acceptables.
- La morale est un consensus social, variant selon les groupes d’appartenance et l’époque..
- Le mal est défini dans la loi, sanctionné s’il est avéré; mais certaines lacunes servent à la contourner, la lettre supplante l’esprit.
- On ne fait pas sciemment le mal, on néglige ou ignore les conséquences de ses actes.
- Le moindre mal l’estt-il par l’étendue ou par l’ampleur de sa nuisance ?
- Bien agir, est-ce aboutir, viser la perfection de l’ouvrage, les moyens y comptent-ils ?
- Le bon objectif est-il à définir par ses effets immédiats ou futurs, sur un groupe restreint ou étendu ?
- Le bien commun a-t-il plus de valeur que le bien personnel ? Peut-on les rendre compatibles ?               
- En cas de dilemme, aucune solution ne semble ‘bien’: ‘Entre deux maux, il faut choisir le moindre’.

19 octobre 2019

« Comment avoir un impact positif maximum ? »

- Quels actes ou comportements ont-ils comme effet une amélioration ?
- ‘Connais-toi toi-même’, pour aller à l’essentiel, développer ses potentialités.
- Agir au moment opportun.
- Initier des projets collectifs avec ceux qui ont des préoccupations similaires.      
- Ce qui est positif pour soi, l’est-il pour les autres ?
- ‘Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.’ (E. Kant).
- Vaut-il mieux viser des objectifs accessibles ou une utopie qui sert de repère ?
- L’impact peut être inattendu, se déceler en chemin, forme de sérendipité.
- Développer les relations, être à l’écoute des aspirations.          
- Un impact direct, comme un sourire peut se répandre et rayonner.
- Il ne faut pas négliger l’importance du non verbal, l’action sur l’enthousiasme.           
- Développer la  créativité, l’esprit critique, la confiance en soi.        
- Créer l’interrogation, la surprise pour intéresser, impliquer.           
- L’oeuvre d’art peut inscrire son impact dans la durée, par la prise de conscience qu’elle peut éveiller.

12 octobre 2019

« Pourquoi les femmes faciles sont-elles méprisées ? »

- Une femme est qualifiée de facile si elle accepte sans difficulté des relations amoureuses.
- Une justification biologique serait la tendance à favoriser sa descendance exclusive, ainsi que la limitation des risques de transmission de maladies. A l’heure des contraceptifs, des préservatifs, est-ce encore d’actualité ?
- Leur appréciation serait-elle différente dans une société matriarcale ?
- L’homme s’enorgueillit de ses conquêtes, si elle est trop aisée perd-elle de son attrait ou de sa valeur ?
- Un Don Juan est admiré, mais peu de femmes se prévalent d’avoir succombé à ses charmes.
- L’attente de fidélité en devient moins assurée.
- Les jugements moraux s’appuient sur les coutumes (monogamie) et la religion.
- Les familles recomposées, l’union libre, l’allongement de la durée de vie,  sont autant de facteurs modifiant les exigences et les modèles.
- Les femmes peuvent montrer du mépris envers celles qui ne se permettent ce qu’elles s’interdisent, envers ce qui remet en cause les injonctions morales, ou peut-être est-ce les rivales possibles qu’elles redoutent.
- Le besoin de respect, de sentiments et de lien demande de la confiance, pas le contrôle.
- Le mépris permet à peu de frais de se croire supérieur.                              
- N’est-ce pas sa liberté qui est décriée, fait-elle peur ?

5 octobre 2019

« La vie est-elle un combat ? »

- La vie qui utilise de l’énergie pour organiser, combat l’entropie (l’uniformisation ?).
- Elle tend à se maintenir par un équilibre interne et par le combat contre la dégénérescence et les intrus (microbes).
- Les animaux combattent pour se défendre, pour se nourrir, ou pour le pouvoir.
- La vie en société diminue la nécessité du combat pour la survie, celui pour le pouvoir est codifié dans la politique ou transposé et régulé dans le sport
- Le pouvoir peut être utile, c’est l’abus de pouvoir qu’il faut combattre.
- Le discernement est difficile, la mauvaise identification de celui qui détient le pouvoir, rend le combat inefficient. 
- La culture et les religions déterminent la place de la compétition par rapport à la coopération.
- La compétition demande plus d’énergie, mais stimule et augmente la motivation.
- La compétition est un plaisir qui prive de tous les autres.        
- Entre les deux extrêmes, compétition et coopération à tout prix,  il faut trouver un juste milieu.
- La coopération permet de maximiser les ressources.
- La peur incite au combat ou à l’immobilisme.
- Le combat peut être contre soi, sa tendance à la paresse, (la loi du moindre effort est naturelle, la paresse est due à la démotivation), pour ‘vivre debout’, lutter contre le conditionnement, l’endoctrinement.
- La vie peut aussi être considérée comme un processus de mise en équilibre avec le milieu.

28 septembre 2019

« Comment en finir avec la souffrance ? »

- Le bonheur est-il plus que l’absence de souffrance ?
- La souffrance est un signal d’alerte, de dysfonction ou d’inadaptation.  Doit-elle être supportée ou peut-on s’en affranchir ?
- La supprimer artificiellement, sans en résoudre la cause, expose à l’addiction.
- L’occulter, par l’action, la distraction peut laisser au temps la possibilité de faire son œuvre, mais aussi la reporter.
- En en recherchant la cause, sans se voiler la face, ni l’attribuer à autrui. Une mauvaise compréhension amplifie la souffrance, la prise de conscience (dévoilement) permet de l’affronter pour la dépasser.
- Nous ne pouvons agir que sur ce qui dépend de nous, dont la manière de prendre les choses: 'Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements relatifs aux choses' (Épictète)
- La souffrance due au manque, implique un désir, faut-il s’en départir par l’ataraxie; 'Ce n’est pas par la satisfaction du désir que s’obtient la liberté, mais par la destruction du désir' (id Épictète), ou les modérer et les sélectionner ‘Il faut surtout différencier les désirs et privilégier ceux qui sont naturels et nécessaires. Le plaisir qui en résulte permet l'absence de souffrance’ (Épicure)
- Le bouddhisme propose d’éviter la souffrance due à l’insatisfaction par le détachement, et à l’impermanence par l’acceptation.
- Les souffrances collectives demandent des solutions collectives.                    
- La philosophie apporte d’autres interprétations du monde, qui peuvent diminuer la souffrance.
- Vivre le moment présent délivre des souffrances de l’angoisse, de la culpabilité.
- Si le mental est la cause de la souffrance, une voie est de s’en défaire par la méditation.

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