« Pourquoi le problème du respect de la vie privée ne déchaîne-t-il pas les foules ? »
- Le raisonnement ne suffit pas, pour mobiliser il faut que l’émotion intervienne.
- Une situation qui évolue lentement n’est perçue comme dangereuse que si un problème en fait prendre conscience.
- Les caméras de surveillance, la reconnaissance faciale, les réseaux tiennent-ils compte la vie privée ?
- La vie privée consiste en tout ce qui n’est pas public,
- Le traçage des téléphones mobiles, le fait de devoir rester joignable ne portent-ils pas atteinte à l’intimité ?
- Le respect de la vie privée consisterait à pouvoir contrôler qui sait quoi sur soi.
- Le savoir donne du pouvoir, peut-on le donner à chacun ?
- Le contrôle social anonyme est plus diffus et équivoque que celui du ‘qu’en dira-on ?’.
- Vouloir dissimuler sa vie privée n’est-il pas de l’hypocrisie ?
- Livrer sa vie sur les média sociaux pousse-il à la conformité ou à se mettre en scène ?
- Tout acte social doit être assumé, qu’il soit ou non ‘politiquement correct’. .
- Beaucoup disent qu’il n’y a pas à s’inquiéter tant qu’on n’a rien à se reprocher, pourtant d’autres peuvent interpréter nos dires ou nos actes différemment.
- Les critères de jugement évoluent, le risque est d’être jugé ultérieurement, hors contexte.
- On ne peut empêcher l’intrusion dans la vie privée, mais bien son exploitation par quiconque.
- Ne faut-il pas rester attentif à ce que le contrat social ne devienne ‘Big Brother is watching you’ ?