« Avons-nous encore le souci de l’excellence ? »
- L’excellence est-elle la correspondance parfaite à une représentation idéale dans la nature et la fonction, et/ou la supériorité dans un domaine ?
- Si la conformité aux critères la qualifie, la mécanisation pourrait l’atteindre plus sûrement que la main.
- Elle peut émerger sans être le fruit d’un travail individuel, de la collaboration ou de l’intelligence artificielle.
- Les attentes d’immédiateté, de rentabilité modifient notre rapport au temps, laissant peu de place au souci d’excellence.
- La recherche de l’excellence n’est pas la perfection, elle est une tension vers le meilleur, une exigence de qualité du geste et de la matière, d’aboutissement.
- C’est un processus d’amélioration de soi et de sa maitrise; déploiement du potentiel ou dépassement ?
- Se reconnaît-elle à l’exception, à l’universalité, l’intemporalité ou à la justesse ?
- Dans la forme et le fond, perfection de l’objet ou du jugement
- Se mesure-t-elle selon l’effort ou le résultat ? La méritocratie face à l’élitisme.
- L’excellence est-elle dans l’imagination de l’objectif, dans les moyens pour l’atteindre ou dans la fonctionnalité ?
- L’excellence est dans l’adéquation, sa recherche est telle le maintien en équilibre du funambule.
- L’art, c’est ce qui caractérise la tendance à l’excellence. (M. Serres via Rman)