« Faut-il impérativement interdire les collusions entre le monde politique et le monde financier ? »
- La politique consiste à gérer la cité, l'état ; elle implique des choix éthiques.
- Les choix concernant le groupe, sont publics et supposent une transparence sur ce qui les détermine ; elle n'est pas compatible avec le secret de l'entente que suppose une collusion.
- Les décisions sont prises au nom de la communauté pour en garantir l'unité et l'indépendance.
- Le principe de bonne gouvernance peut prévenir les conflits d'intérêts, mais PAS la dépendance vis-à-vis du monde financier.
- Le pouvoir n'est plus assimilable à sa légitimité, mais à ses libertés d'actions..
- La gestion des affaires publiques implique les moyens d'application des choix politiques. Mais la finance apparaît de plus en plus opaque, les algorithmes semblent difficiles à contrôler.
- L'économie politique est systématiquement limitée dans son champ-d'actions, par la difficulté à atteindre l'équilibre des finances. Son indépendance est compromise par le poids de la dette contractée par l'État.
- L'on pourrait fort-bien imaginer le rachat de celle-ci, à parts-égales par les citoyens. Ces derniers pouvant constituer par ce biais, une gouvernance DIRECTE de la Banque-Publique.
Commentaires
03-05-2017
Notre Café-Philo glisse, inexorablement semble-t-il, vers une Table-de-Conversation (de bistro) où il est palabré de tout et de n'importe quoi.. >> Tous-comptes-faits.., pourquoi pas ? (!)