« On est le problème, ou on est la solution. »
Le problème RESSENTI :
- L’émotion éprouvée, « due » au problème, ne provient en fait que de soi.
- Voir un problème, c’est en être affecté, y être impliqué ; y échappe-t-on par la fuite ?
- Rester dans l’indécision, peut provoquer un stress destructeur.
Le problème EXAMINÉ :
- La prise de conscience du problème, est un premier pas.
- Un problème sans solution, est un problème mal posé. (Einstein)
- Mais la formulation d’un problème n’est pas neutre, elle en oriente la solution.
- Se souvenir également, du « Choix de Sophie » ..
- Un problème peut (à première vue) s’avérer trop compliqué à appréhender ; dans ce cas, il peut être décomposé en problèmes simples ; ou en un problème ‘complexe’, dont les limites sont alors à déterminer, et les interactions à prendre en compte.
La solution EXAMINÉE :
- La prise de conscience est libératoire, un problème peut précisément l’induire.
- Une solution peut être de ‘laisser du temps au temps’, qui permet au problème de murir.
- Un choix dans l’urgence est souvent un choix de valeurs. [et pas QUE dans l’urgence d’ailleurs, ndlr]
- On peut résoudre un dilemme, ou une double contrainte, en faisant un choix « au moindre regret ».
- Est-ce afin de résoudre un problème, que de prendre une résolution ?
- La souffrance, comme la douleur, est le signal de l‘existence d’un problème ; Le désir de supprimer cette souffrance, est commun (sauf exceptions), mais ne l’est pas toujours, la capacité de seul, en trouver le moyen.
- Une solution est de s’adresser à un tiers, comme un prêtre ou un thérapeute, qui, étant porteur d’une loi, d’une culture ou d’une méthode, peut protéger celui qui se met en danger..
- S’il n’y a pas de problèmes, c’est aussi un problème !
Et, un peu de PSYCHO-SOCIAL :
- Permettre l’expression de chacun en terme de ressenti personnel, peut aider à résoudre un conflit.
- Selon Kant, il faut « considérer l’homme comme une fin, et non comme un moyen », ce qui est merveilleusement complété par la doctrine psychanalytique contemporaine, qui veut que l’autre, libéré, ait aussi un meilleur comportement social.
- Le Social.., est-ce l’Homme ?
- On ne peut dit-on, qu’agir sur soi, entreprendre son propre changement ; agir sur l’autre, serait le manipuler.. Mais, l’on peut cependant résoudre un problème, en manipulant l’autre ou en provoquant chez lui une prise de conscience.
- Le sujet d’aujourd’hui, trouve son origine en Politique : il est ‘utilisé’ pour stigmatiser l’autre, et éviter donc de se mettre soi-même en cause.
- « On est le problème, ou on est la solution » ; On peut même être les deux en même temps ; ou être le problème et, en devenir la solution ; être La solution, et constituer ainsi un problème !
Et, où est la rare PHILO, dans ce salmigondis ?
Commentaires:
Un problème compliqué peut être décomposé en problème complexe ! Est-ce un jeu de langage de Wittgenstein ?
stéphane – 24-09-2013
Boh.., Pauvre Wittgo, bien sûr que non !
Mais.., merci Stéphane, d'avoir relevé l'incongruité de l'option ainsi présentée !
La subtile précision de qlqs conclusives, nous désoriente parfois..[ndlr] ; aussi faut-il sans doute (?), ici comprendre que : Ce problème compliqué peut donc, > être décomposé en problèmes simples qui sont alors (au mieux) résolus chacun-à-chacun ..; ou, il peut > être abordé comme étant un problème complexe, (en ayant organisé entre-eux, les composants 'simples' dont question ci-avant). Ca doit être qlqchose comme ça.. !
le Résumeur – 25-09-2013
Oui, c'est bien cela : soit compliqué, soit complexe.
Merci d'avoir complété.
Stéphane – 25-09-2013
La solution est-ce l’ironie qui mette l’accent sur le problème ?
L'ironie est-elle humoristique ?
GeoBruxBelg -30-09-2013