« Qu'est-ce que vivre dignement et quelles en sont les conséquences ? »

- La dignité consiste à rendre responsable un être humain.
- La dignité est une lutte éclairée.
- On est digne lorsqu'on se le pense et on tend vers le haut.
- La lutte pour la survie étouffe la dignité.
- La dignité restera littérature tant qu'un être humain ne mangera pas à sa faim et que les multinationales ne plieront pas l'échine.
- Avoir le respect de soi et celui des autres, implique de faire ce que l'on peut pour que son comportement n'ôte la dignité de personne.

 Commentaires

 merci...  ... d'envoyer des commentaires dignes de ce noble sujet.
anne -21-09-2009
 
 Dignité humaine
à ne pas confondre avec la  Dignité de la personne.
concept formel équivoque  pouvant être interprété concrètement  de différentes façons,  suivant les convictions philosophiques ou religieuses de l'individu. 
Interprétation laïque :  Une liste de droits minimum reconnus officiellement  par une société,  permettant à des êtres humains d'y vivre de façon décente : (droit à la vie, à l'intégrité de la personne, interdiction de la torture  et des traitements dégradants ou inhumains, etc..).
stéphane -21-09-2009
 
 On voit la paille....
Que ce soient les Stoïciens, les premiers à affirmer que tout homme peut atteindre la dignité par la recherche de la sagesse, ou Kant par celle de la liberté "impératif catégorique" qui dit qu'il faut toujours traiter l'autre comme une fin et non comme moyen, certains considèrent que la dignité est une attitude personnelle qui se construit. D'autres ont tendance à dire qu'elle est l'apanage de tout être humain (mais qu'est-ce qui définit l'humanité ? la pensée, la raison, la conscience, la parole...) mais, mettons-nous cela réelement en pratique ?
Patricia -23-09-2009

 Dignité
Le sujet a été proposé par un membre d'Amnisty  qui a développé un programme d'action qui s'appelle Dignité.
Le concept de « dignité humaine » est formel parce qu'il s'applique à un ensemble d'individu, et non à une personne par rapport à une autre personne. La responsabilité de l'application de ce concept à l'ensemble appartient aux responsables de la cité, c'est à dire aux instances politiques. 
Une action concrète pour faire respecter ce concept ne peut se faire que par l'indignation portée sur ces responsables. C'est ce qu'Amnisty essaie de faire en opposant ses propres responsables, aux responsables politiques.
stéphane -21-09-2009

Le comportement d'un ensemble d'individus me semble avoir malgré tout un rapport avec l'action de chacun de ses membres entre eux, surtout avec les valeurs qui les sous-tendent. Remettre la responsabilité au politique ne nous dispense pas de nous préocupper de notre comportement individuel. Le politique suit les valeurs des membres de la société, et en est rarament le promotteur.
patricia -24-09-2009

 > Le politique suit les valeurs des membres de la société, et en est rarement le promotteur.
 > Remettre la responsabilité au politique ne nous dispense pas de nous préoccuper de notre comportement individuel.
= Oui, et il n'y en a pas assez qui s'en préoccupe. C'est la raison d'être de Amnisty.
 > Le comportement d'un ensemble d'individus me semble avoir malgré tout un rapport avec l'action de chacun de ses membres entre eux, surtout avec les valeurs qui les sous-tendent.
= Il y a confusion entre élément et ensemble. Chaque individu agit suivant ses valeurs qui sont semblables ou différentes des valeurs des autres individus (coopérant, ou compétiteur, ou indifférent).
    Les valeurs de l'ensemble sont diverses (coopérant et compétiteur et indifférent). C'est pour cette raison qu'un responsable de l'ensemble est nécessaire et qu'il doit trouver un équilibre entre deux valeurs (coopérant et compétiteur) pour assurer la cohésion de l'ensemble. La majorité est indifférente car elle ne désire pas prendre de responsabilités.
stéphane -24-09-2009

 Le COMPROMIS un équilibre => déséquilibré
- Ordinairement, la maternité est un compromis de narcissisme, d'altruisme, de rêve, de sincérité, de mauvaise foi, de dévouement, de cynisme (S. de Beauvoir, Le Deuxième sexe).
- Cet homme courageux (...) détestait la perfidie, les compromis de conscience, tous les biais, toutes les lâchetés (P. Bourget, Le Disciple).
Georges -25-09-2009

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------