« La lecture est-elle, un succédané de relation ? »
- Le lecteur est actif, il interprète et vit sa lecture comme une relation : avec les personnages d'un roman (empathie, rejet, critique), la narration (émotions, surprises) ainsi qu'avec l'auteur.
- Relation ou projection ? Trouver son reflet, ou confrontation avec une autre grille de lecture ?
- La différence entre lecteur et auteur, permet la relation et le travail d'approfondissement, par changements de regards successifs.
- Le livre est un intermédiaire de relation. L'objet, et les sens qu'il sollicite, est-il important ?
- L'auteur se représente- t-il un personnage de lecteur ?
- Un lien affectif et une relation intellectuelle, se combinent dans le plaisir de lire.
- Comme la tétine est un succédané de tétée, la lecture est un succédané de relation : il n'y a pas plus d'échange.. qu'il n'y a de lait dans la tétine, mais c'est néanmoins partiellement satisfaisant.
- L'écrivain peut être reçu comme écrasant ; et à ce titre, infantiliser.
- Une prérelation intuitive, s'établit déjà lors du choix du livre ou de l'article.
- Un écrit attendu, peut être objet de manque.
- La qualité de l'écrit intervient dans le lien qui s'instaure.
- La relation s'établit, en trame de l'œuvre, avec ce qui transparaît de l'auteur.
- Chez un auteur, il y a au moins, deux styles : le style de sa grammaire, et le style de son vécu ; c'est-à-dire ce qu'il a remarqué du monde, les axes sur lesquels il l'a analysé, et les images avec lesquelles il exprime son résultat.
- Le 'personnage' de l'auteur, parle au 'personnage' du lecteur. « Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ! » (Baudelaire)
- Plonger dans une lecture peut, temporairement, mettre 'en phase' le lecteur et l'auteur imaginé.