« De ce qui -est, peut-on dériver ce qui -devrait être ? »
> ' dériver ' = au sens de : ' en déduire '. [ndlr]
- Sur quoi (et comment) fonder un idéal imaginé ?
- On peut définir un idéal ; mais pour l’atteindre, il faut connaître les conditions et les moyens futurs, autant que la situation initiale.
- De la perception de ‘ce qui est’, déjà accompagné d’une valeur, se forme une interprétation, une représentation subjective, qui est la base de construction d’un projet, dont la valeur ajoutée motive à agir.
- La société est vivante et en évolution ; on pourrait estimer qu’elle tend naturellement vers ce qu’elle devrait..
Mais sinon :
- "Oui".., on pourrait projeter ce qui 'devrait être', dès le moment où on aura pu analyser en profondeur, les causes des problèmes de 'ce qui est'.
- Dans la réalité se trouve le noyau de ce qui devrait ; mais l’opposé de ce qui ne va pas, n’est pas toujours ce qui doit.
- ‘Ce qui est’ (un des chemins parmi les possibles), n’est pas fondement d’une norme, le choix de la ou des routes à prendre ne peut en être argué. (Cf. Loi de Hume, et risque de paralogisme)
Mais alors :
- Étant imbriqués et impliqués dans le réel, comment s’en détacher (se déconditionner) pour créer une 'idée meilleure' ?