« Jusqu’où peut-on ‘laisser aller’ la technologie ? »

- A bicyclette, si on ne pédale pas, on tombe.
- La science étudie le réel  pour le modéliser de manière intelligible.
- La technologie développe les applications pratiques des découvertes.
- Faut-il établir des limites, où les situer, et par qui pourraient-elles être dictées ?
- L'information n'est pas la connaissance, qui elle-même n'est pas la sagesse.
- Le principe de précaution suppose que l'on puisse prévoir  les conséquences.
- Le délai  bénéfice/coût, influence le choix.
- Faciliter la vie  et la sécuriser,  aide-t-il au bonheur ?
- Son usage peut en faire la meilleure, comme la pire des choses .. (cf. la langue d'Esope, ou le couteau de Charlemagne).
- L'utilitaire devrait  ne pas se développer au mépris de la dignité humaine.
- Tech no limit, tech no logic.
-  > Aucune limite..(!)  Afin de mener à une salvatrice autodestruction de l'humanité !
- D'ailleurs, dans les descentes, si on ne pédale pas.., on ne tombe pas forcément de vélo.
- Le vrai pouvoir n'est pas sur les autres, mais sur soi ;  on ne peut, au mieux, qu'agir en pleine conscience de manière individuelle.
- Tout le monde n'est pas apte à réfléchir, mais personne ne peut le faire à ma place. [WittgensCia]

 Commentaire
- "Agir en pleine conscience".., en rapport très lointain avec le sujet, cette pénultième conclusive me remet en évidence, quelques extraits d'un petit texte récent de W.Decourty. > "La conscience ne se trompe jamais, elle est le vrai guide de l'homme.." a écrit J-J.Rousseau. 
La voie est noble, mais le parcours est pavé d'embûches : avant de trancher en sérénité, notre conscience est malmenée par des forces divergentes. Choisir implique souvent des conséquences qui rendent douloureuse la prise de responsabilité. > Conflit entre l'Amour et le Devoir (le Cid) ; Juger de la "vérité", sur base de témoignages contradictoires ; Opportunité ou non, de soins palliatifs. 
La (bonne) conscience, étayée par la sincérité, est sollicitée à tout moment, pour les causes les plus humbles comme les plus nobles.. C'est la petite torture de l'honnête homme au quotidien .. Mais une sentence de Balzac, dit tout de même, que "La conscience est un bâton que chacun prend pour battre son voisin" (!)
-Rman – 16-07-2013